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Selon Le Monde, le double exécutif, agissant contre l'avis du Conseil constitutionnel, serait décidé à porter de deux à trois semaines la période officielle de recueil des signatures pour l'élection présidentielle.
Jusqu'à ce jour, rien n'ayant vraiment fonctionné pour arrêter Nicolas Sarkozy, peut-être pense-t-on que ce nouveau tir de missile "scud" sera capable, en dernier ressort, d'avoir raison de lui en multipliant les candidatures !
Librement !
Rédigé par sully1 | Lien permanent | Commentaires (2)
Je ne m'abaisserai sûrement pas à entrer dans une polémique aussi minable et qui sent si fort le ruisseau. En revanche, je voudrais simplement faire valoir qu'à si bien faire, nous multiplions nos chances d'aller tout droit au désastre.
Un désastre déjà largement inscrit dans l'incohérence des pseudo-réformes de structure proposées, à l'heure de la mondialisation libérale, par les uns et les autres englués dans une pensée politique unique au front bas !
Franchement, manquer à ce point de dignité augure mal de l'avenir immédiat dont nous savons pourtant tous, fût-ce inconsciemment, combien il conditionne l'avenir à moyen et long terme de la France et des Français.
Dans une telle configuration explosive où la Nation, manifestement en état de faillite morale, se trouve par le fait littéralement sur le fil du rasoir, croyez-moi, quelles que soient les circonstances, la racaille a bon dos.
Librement !
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Tout ce qui compte en France, pas toujours en bien tant s'en faut, stridule littéralement comme un orchestre de mille cigales affolées à propos des 4.000 €, seuil intolérable de richesse aux yeux des socialistes, lancés en l'air par un François Hollande complètement naze...
Mais le problème n'est sûrement pas là et on s'en fout, nom de D... !, des 4.000 € de l'exigu Hollande ! Ce qui compte avant tout, c'est que notre pays accepte sans barguigner de s'enrichir pour permettre à un maximum de Français de mieux vivre individuellement et collectivement.
Pour ce faire, je ne connais qu'une seule et bonne façon de s'y prendre : offrir au plus grand nombre les moyens de profiter du grand vent libéral qui, aujourd'hui, souffle avec force par toute la planète en délivrant les hommes des chaînes abjectes de la servitude.
Moi, j'ai dit Alternative Libérale ? Comme c'est bizarre !...
Libéralement !
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Les libéraux ne peuvent absolument pas se satisfaire des velléités "libérales" de Nicolas Sarkozy qui font si bon ménage, dans les discours électoraux enflammés de l'intéressé, avec un système de pensée étroitement étatique hérité en droite ligne du RPR de Chirac : j'y ai donc ressenti une forte impression de déjà vu !
Le discours prononcé par Nicolas Sarkozy le 14 janvier 2007 devant plusieurs milliers de personnes, Porte de Versailles, présente donc avec une rare constance les mêmes contradictions d'ordre étatico-libérales déjà relevées et signalées dans ses précédentes déclarations de même que dans son dernier ouvrage : Témoignage (juillet 2006).
"Seule compte à cet instant l'espérance de la foule immense que vous formez, tendue vers un seul but, la victoire de la France. Toute ma vie, j'ai rêvé d'être utile à la France, à mon pays, à ma patrie. (...) Seul compte l'enthousiasme de cette grande famille qui est la tienne cher Alain JUPPE. Sans toi et sans la victoire de Jacques CHIRAC en 2002 elle n'aurait jamais existé".
Je crains fort que dès les premiers mots de cet important discours d'investiture, Nicolas Sarkozy n'ait immédiatement choisi d'obérer l'avenir en se référant avec componction à Alain Juppé, auteur d'une catastrophe étatique sans précédent et à Jacques Chirac à qui la France devra d'avoir touché le fond ! Deux "loosers" de haut vol !!
En France, rien ne va plus. Mais un autre monde est possible affirment les alter-libéraux qui montent avec l' Alternative Libérale, sans d'ailleurs omettre d'en donner les clefs ! En revanche, Nicolas Sarkozy ne voit de salut que dans une hypothétique troisième voie ultra-consensuelle destinée à ratisser large ! Hélas, qui trop embrasse, mal étreint...
Mais là où, à titre personnel en tout cas, je ressens le plus grand malaise, c'est en observant la métamorphose du candidat Sarkozy qui, brûlant ses vaisseaux, se lance alors dans une loghorrée aux accents quasi mystiques et fusionnels. En politique comme ailleurs, une passion dévorante mal contrôlée peut aussi conduire tout droit à l'irrationnel.
Librement !
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Le ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, prend finalement le parti de rallier, au sein de l'UMP, la candidature unique de Nicolas Sarkozy.
"C'est un choix volontaire et enthousiaste" a-t-elle plaidé. "On doit faire abstraction de ses propres envies pour servir l'intérêt général".
Commediante ! Tragediante !
Librement !
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Quand on ne sait plus quoi inventer pour déconsidérer (salir ?) l'adversaire parce que la vacuité de votre pensée politique vous prive de tout argument réellement défendable, on en vient, à l'instar du Parti socialiste aujourd'hui, à produire un torchon de 89 pages bourré jusqu'à la gueule de basses attaques ad hominem !
Dans une telle configuration, nous pourrions aussi penser que, faisant ainsi d'une pierre deux coups, cette charge ne serait rien d'autre qu'un contre-feu idéal destiné à cacher la m... au chat, autrement dit à masquer l'évident bloquage psycho-rigide dont Ségolène Royal semble objectivement souffrir.
Et même, si j'étais vraiment méchant homme, ce qu'à Dieu ne plaise, je ne me gênerais pas alors de faire ressortir l'incapacité manifeste de la dame, à l'écoute passive 24/7 des cris et chuchotements de l'humanité souffrante, à disposer, pour en faire profiter les Français, d'une pensée autonome.
Dasn son introduction, entre autres immondices, Eric Besson écrit : "Ce que cet ouvrage cherche à démontrer est que non seulement, ne lui en déplaise, Nicolas Sarkozy est bien "libéral, atlantiste et communautariste" mais qu'il est devenu une sorte de filiale française de la Bush Cie, un néo-conservateur américain à passeport français".
Ainsi donc, les socialistes nous obligent, plus qu'à l'accoutumée, à nous pincer le nez tant, ce faisant, ils s'adonnent sans vergogne à une littérature que je qualifierais de caniveau. A bout d'arguments, ils nous refont le coup du parti de l'étranger qui infiltre l'Hexagone dans les fourgons du traître de service !
"Entendez-vous dans les campagnes/Mugir ces féroces soldats ?/Ils viennent jusque dans vos bras/Egorger vos fils, vos compagnes./Aux armes, citoyens !"... En 2007, c'est tout ce que les socialistes trouvent de mieux à faire pour inciter les Français à capituler en rase campagne ! Bande d'enfoirés, le tarif syndical c'est 12 balles dans la peau !
Librement !
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J'avoue éprouver quelque mal à comprendre la soudaine découverte par François Goulard, fidèle de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin, du déficit de pensée libérale dans l'esprit de Nicolas Sarkozy (qu'il rejoint néanmoins !) en particulier et au sein de l'UMP en général.
Avant de rallier l'UMP comme nombre d'élus sur le carreau lors du sabordage de Démocratie libérale, personnellement je tenais François Goulard, à l'époque bien intégré dans l'entourage d'Alain Madelin, pour l'une des valeurs les plus sûres, en politique, de la doctrine libérale française.
Au grand regret de beaucoup et malgré moult promesses de gascon réitérées depuis sa sortie de la chrysalide RPR, l'UMP n'a pas vraiment permis, et c'est un euphémisme, aux différents courants de pensée de s'exprimer dans l'unité. Demandez donc à Kaci Rachid et quelques autres...
Aujourd'hui, à ma connaissance, seul Alain Madelin de la famille libérale captive dans la monolithique UMP en a tiré les conclusions qui s'imposent en prenant toutes ses responsabilités : il se retire sans bruit de la vie politique pour laquelle, de toute façon, il n'était manifestement pas fait.
Selon François Goulard, donc : "La diversité des courants est une nécessité. Elle a été trop longtemps absente de nos préoccupations au sein du parti. Si l'UMP n'évolue pas, certains prendront assurément des initiatives. Mais ce n'est pas le moment de le faire, ni le moment de le dire".
Cette conclusion sur le tard du ministre délégué à l'Enseignement supérieur et à la Recherche dans une interview récemment accordée au quotidien Les Echos me paraît, hélas, tout à fait conforme à l'air du temps : surtout pas de vagues, mon bon monsieur, c'est le rata qui prime !
Librement !
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La France est une grande puissance (virtuelle) rayonnant de tous ses feux. D'ailleurs, elle rayonne d'autant plus que Ségolène Royal, parcourant le monde en tout sens, laisse partout où elle passe le souvenir inoubliable d'une élégance sans égale dans sa pensée politique.
Hier au Proche-Orient, aujourd'hui sur la Grande Muraille de Chine, Mme Royal se présente en héraut d'une France socialiste universaliste, donc grande donneuse de leçons, devant qui les rois de la terre, fussent-ils Chinois, n'ont qu'à se prosterner sans murmure.
"L'Europe doit davantage se protéger contre les pays à bas salaires parce qu'il y a une concurrence déloyale mais en même temps, elle doit avoir un esprit de conquête, de compétition et nous en avons les moyens". En mandarin : retiens-moi, coco, ou je fais un malheur...
Il faut reconnaître à Ségolène un certain courage dont je me plais néanmoins à penser qu'il relève plus de l'inconscience que de la rouerie féminine : car asséner au grand pays émergent qui vous reçoit qu'il triche sans vergogne au jeu revient à insulter l'empire du Milieu et c'est impardonnable.
Mais nul, finalement, n'aura réellement perdu la face : "Comme le disent les Chinois, qui n'est pas venu sur la Grande Muraille n'est pas un brave. Qui va sur la Grande Muraille conquiert la bravitude". Conquérir la bravitude (sic !) : c'est cela être socialiste français !!
Librement !
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Après ses voeux à décorner tous les boeufs de France et de Navarre, nul ne peut désormais douter que Jacques Chirac se représentera en 2007.
Ne serait-ce, d'ailleurs, que pour punir Sarkozy pour ses horrifiantes idées de parricide mâtiné de régicide.
Surtout, nul, non plus, ne pardonnerait à Chirac de laisser le monde courir à sa perte sous la férule de George Bush, ce "minus habens", qui, heureusement, n'est même pas français !!
Librement !
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Jacques Chirac vient de délivrer son message aux forces vives de la Nation. Mais, quelles que soient les avancées annoncées dans l'urgence à trois mois de l'élection présidentielle, il s'en dégage encore et toujours un entêtant parfum de soviétisme à la française.
Entre autres mignardises, le chef de l'Etat a déclaré ceci : "Il faut se garder des idéologies, des illusions : la réduction du temps de travail comme solution au chômage, la hausse des impôts plutôt que les réformes". Dieu ! qu'on eût aimé entendre cela dès 2002 !!
Mais attention !, prévient-il aussitôt : "Il faut tout autant écarter la voie d'une France convertie au tout libéral, à la compression des salaires et au rétrécissement de la protection sociale". Hélas, à ce niveau de responsabilités, l'ignorance de nos élites ne peut nous inspirer que de la défiance...
Librement !
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