Je trouve nul à chier l'actuel psychodrame qui se joue au sommet de l'Etat pour savoir qui, du translucide FILLON ou de BORLOO le magnifique, serait aujourd'hui le mieux placé pour remporter Matignon !
Les victoires à la Pyrrhus m'étant des plus étrangères surtout en ces temps de réforme contournée des retraites, je préfère plutôt m'enrichir l'esprit en prenant connaissance de la livraison du Wall Street Journal en date du 29 octobre 2010.
En effet, c'est grâce à la diligence de Bernard MARTOÏA (www.droite-conservatrice.com) que j'ai pu lire l'excellente traduction française de l'article signé Rachel MARSDEN et intitulé : "Analyse de la schizophrénie
française".
Voici donc ce qu'écrit, entre autres, Mrs MARSDEN sur la meilleure façon de prendre à bras-le-corps, selon elle, l'épineuse question des retraites qui fait tant de bruit (pour rien) dans l'Hexagone en proie à tous les délires :
"Si M. SARKOZY avait montré aux Français qu'ils sont les enfants perdus de Frédéric BASTIAT et qu'ils ont échangé une monarchie pour une camisole de force confectionnée par les syndicats, il aurait réalisé une réforme plus profonde que le report de deux ans de l'âge légal de la retraite. Et s'il était vraiment en faveur du laisser-faire, comme il en est accusé, il ne se serait pas contenté de repousser
l'âge légal de la retraite. Il aurait invité le gouvernement à se retirer de la gestion des retraites : "Gardez votre argent, prenez votre retraite quand vous voulez, mais ne cherchez pas à nous contacter si vous êtes incapables de gérer votre nouvelle liberté"".
Le problème à résoudre est donc le suivant : les Français, c'est-à-dire l'ensemble de la nation y compris, bien entendu, le gouvernement, ses pompes et ses oeuvres, sont-ils tous réellement capables, au jour d'aujourd'hui (sic !), de vivre en liberté ?
"Laissez-faire ne signifie pas : laissez agir des forces mécaniques sans âme. Il signifie : permettez à chaque individu de choisir comment il veut coopérer dans la division sociale du travail : permettez aux consommateurs de déterminer ce que les entrepreneurs doivent
produire" (Ludwig von MISES, L'Action humaine).
Vu l'état du monde contemporain, il serait plus que temps, pour ne pas dire vital pour notre pays, que les Français acceptent une fois pour toutes de devenir des adultes responsables et donc capables de maîtriser leur propre avenir !
Librement !
Philippe S. ROBERT
Membre du Parti Libéral Démocrate
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Rédigé par : site chanel | 08 septembre 2013 à 23:35