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WIR SIND DAS VOLK ! (09/11/89) : LE SYNDROME DE PROCUSTE

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L'Union européenne (UE) me fait irrésistiblement penser à l'atroce brigand de la mythologie grecque Damastes, surnommé Procuste et, plus spécialement, à la façon inhumaine dont il s'y prenait pour "traiter" ses victimes.

Ainsi, lorsqu'un étranger tombait entre ses mains, ce misérable le plaçait sur un lit et, selon sa taille, coupait toutes les parties de son corps qui dépassaient, ou le tirait par les pieds jusqu'à l'allonger à la mesure du lit.

Procuste est donc devenu le symbole du conformisme et de l'uniformisation. On parle couramment de "lit de Procuste" pour désigner toute tentative de réduire les hommes à un seul modèle, une seule façon de penser ou d'agir, et de "Procuste" pour leur auteur.

Depuis Jacques DELORS, l'UE me paraît donc saisie du "syndrome de Procuste" qui se caractérise, chez des élites psychologiquement
hyperrigides, par l'atrophie de l'imagination et de la créativité, par une
incapacité à penser de manière analogique et par une tendance à vouloir tout "formater" selon leurs propres critères sous couvert d'un prétendu rationalisme.*

Habités du noble projet d'instaurer une paix durable dans une Europe crucifiée, au 20ème siècle, par deux conflits fratricides franco-allemands ayant dégénéré en guerres mondiales, les Pères de l'Europe,
aussi dénommés (abusivement, selon moi) Pères fondateurs de l'Union
européenne, ont donc décidé de tout effacer et de repartir de zéro.

Jusque-là, mille fois bravo ! Mais à partir du moment où l'idéologie s'est emparée de ce projet inouï pour tenter d'unifier, à la Procuste, les peuples d'Europe (et même d'ailleurs) au nom du seul et unique bon plaisir des élites souveraines, alors toute la machine s'est grippée et refuse désormais d'aller plus loin.

Ainsi sommes-nous fondés à constater qu'il a été procédé, en cours de route, à un détournement de la vision originelle des Pères de l'Europe relevant non seulement de la malhonnêteté intellectuelle mais, pis encore, d'une escroquerie morale et physique infligée à vingt-sept peuples et plus.

L'UE contemporaine se trouve donc entraînée sans coup férir, après avoir pris soin au préalable de baillonner les peuples, dans une course effrénée vers le super Etat auquel une mosaïque de peuples captifs refuse, par le plus naturel instinct de conservation, d'adhérer.

En l'occurrence, il ne s'agit sûrement pas de militer pour un impensable retour à l'état originel d'une Europe morcelée dans laquelle se
trouverait un illusoire salut. Bien au contraire, nous devons réfléchir à un nouveau paradigme garantissant aux Européens le respect absolu de leur identité et le plein exercice de leurs libertés fondamentales.

Ces deux exigences majeures, à l'opposé de toute idéologie totalitaire que l'on pressent pourtant bien présente, doivent constituer les fondements d'un inéluctable aggiornamento de l'UE auquel se consacreraient des élites dépositaires, sans contestation possible, de la confiance des nations et des peuples restitués dans leurs droits souverains.

Dans la négative, je ne vois aucun avenir pour l'Union européenne (UE) telle que nous la vivons quotidiennement, laquelle apporte, chaque jour que Dieu fait, la preuve de sa profonde inadaptation aux exigences d'un monde sans merci lancé à corps perdu dans un universel mouvement de perpétuelle innovation.

Aussi, instruits par le cuisant échec d'une UE toujours plus invisible et inaudible dans le concert des nations, devrait-on en haut lieu se rendre
enfin à l'évidence : à moins d'une révision déchirante de la construction européenne, faute de mieux, l'UE risque fort de finir en Union riquiqui franco-allemande sous protectorat allemand.

Bien entendu, je n'ai rien contre les Allemands qui sont un grand peuple que j'admire par bien des côtés : GOETHE, SCHILLER, NIETZCHE, les frères GRIMM, BEETHOVEN, Gustav MAHLER, la langue allemande chantée, Carl BENZ et Gottlieb DAIMLER, la réunification
de l'Allemagne du chancelier Helmut KOHL etc. 

* Paradigme Communication, 1205 Genève,
Suisse.

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Philippe S. ROBERT
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WIR SIND DAS VOLK ! (09/11/89) : LE GRAND REVEIL

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Le discours que MOUBARAK vient de délivrer au peuple égyptien
présente toutes les caractéristiques d'un pouvoir aux abois : un catalogue de fausses promesses quasiment à l'identique du coup de
poker tenté par Ben ALI pour rester en place, mais en vain.

Le monde évolue si vite que le temps des Ben ALI, des MOUBARAK et autres tyrans du même acabit, totalement pris de court, est définitivement révolu. Globalisation oblige, nombre de peuples n'ayant connu que la servitude veulent désormais goûter à la Liberté !

Oui mais, après ? Un sacré saut dans l'inconnu toujours à réécrire, en bien ou en mal et le plus souvent en lettres de sang, d'une Humanité elle-même en perpétuelle refondation... 

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Philippe S. ROBERT
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WIR SIND DAS VOLK ! : PSCHITT !!...

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Dans la mesure de mes modestes moyens intellectuels et donc de ma modeste réflexion sur bien des sujets, j'essaie de ne pas dire et écrire n'importe quoi. Par cette profession de foi, Je ne vise personne dans nos réseaux.

Simplement, après y avoir longuement réfléchi, je suis bien obligé de constater que l'ensemble des propositions politiques pour l'élection de 2012 conduisent peu ou prou la France vers une irrémédiable régression.

Aussi : primo, je zappe tous les discours complètement vides de sens des uns et des autres. secundo, en l'absence d'une proposition libérale, je ne voterai pour personne en 2012 : le point de non-retour est atteint et même dépassé.

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Philippe S. ROBERT
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WIR SIND DAS VOLK ! (09/11/89) : A LA MEMOIRE DE JACQUES MARSEILLE

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Monsieur le Député Bernard DEBRE,

sur Europe 1, vous venez de formuler de très graves accusations à l'encontre de Jacques SERVIER, le traitant littéralement et sans aucune nuance de "criminel".

Selon vous, Jacques SERVIER aurait mis sur le marché un médicament (en 1976) qui n'avait aucun effet, "ce qu'il savait" assénez-vous de toute la force de votre indignation de praticien.

Peut-être, mais alors, en toute équité, ne faut-il pas aussi mettre en cause les performances de la pharmacovigilance à la française telle que définie ci-après :

"La pharmacovigilance a pour objet la surveillance et la prévention du risque d'effet indésirable résultant de l'utilisation des médicaments et produits à usage humain. Les différents acteurs sont : le patient, le professionnel de santé, les centres régionaux de pharmacovigilance, l'AFSSAPS et les entreprises du médicament".

Et depuis plus de trente ans, personne n'aurait rien vu, rien subodoré et encore moins imaginé de la survenue d'une telle catastrophe sanitaire ? Allons donc ! Ou alors il y aurait en France beaucoup trop de gens pour finalement ne s'occuper de rien du tout !

Je me suis donné la peine de lire, il ya trois ans de cela, et de relire ces derniers jours, le livre que Jacques SERVIER a écrit sous la forme d'un débat avec Jacques MARSEILLE en 2007 : "Le médicament et la vie" (Perrin, mai 2007).

Aurions-nous donc eu affaire, Jacques Marseille, puis moi-même après une double lecture de l'ouvrage de Jacques SERVIER, à un "criminel" en série capable de dissimuler de tels crimes avec tant de cynisme ? Certes, tout est possible en ce bas monde...

Je cite SERVIER (p. 148) : "Certains de nos médicaments sont des classiques, notamment celui contre le diabète, l'un des tout premiers utilisable par voie buccale qui date de 1954. Nous en avons fait un second, plus moderne, qui rend toujours de grands services dans le monde entier". Je suppose donc qu'il s'agit du Médiator (1976).

Par ailleurs, j'ai été vérifier (sur Google) l'indication thérapeuthique du Médiator, des plus lapidaires : "Adjuvant du régime adapté chez les diabétiques avec surcharge pondérale".

"Adjuvant". Mais si le Médiator a été détourné de son usage réel pour être uniquement utilisé en coupe-faim, peut-on tout à trac accuser le seul docteur Jacques SERVIER de l'irresponsabilité patente de tous ceux qui en ont abusé jusqu'à en mourir ?

En conclusion de mon propos, permettez-moi, Monsieur le Député, de considérer qu'en cette affaire comme en bien d'autres nous avons tous le devoir de garder notre sang-froid : c'est encore à la Justice de trancher et, s'il y a lieu, de punir.

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Philippe S. ROBERT
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WIR SIND DAS VOLK ! (09/11/89) : NE NOUS FOULEZ PAS AUX PIEDS !

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 Michel ROCARD, ex-Premier ministre de Mitterrand, s'est dit "favorable à sa suppression (Nda : de l'ISF) à condition qu'on le remplace par un impôt annuel sur l'ensemble du capital des entreprises, et que cela se fasse à un niveau tolérable". Sympa, ce Michel ROCARD.

Car M. ROCARD sait parfaitement de quoi il parle puisque c'est lui qui avait (re)créé, en 1989, cet impôt supprimé (sous le nom d'IGF) deux ans auparavant par Jacques CHIRAC alors Premier ministre libéral (?) de cohabitation : on n'est jamais mieux servi que par soi-même...

Il n'empêche que nul ne saurait envisager, à droite comme à gauche ou même quelque part au centre, qu'un impôt créé ex nihilo par le législateur puisse un jour passer démocratiquement de vie à trépas sans être systématiquement remplacé, à l'identique SVP, par un nouvel
impôt.

Mais supposons un instant qu'un politicien, plus soucieux du bien commun qu'aucun autre de ses pairs, vienne finalement à concevoir qu'un impôt puisse civiquement être aboli sans aucune contrepartie, alors, oui, cet homme politique de bien gagnerait mille fois à être réélu !

En fait, si je m'autorise à illustrer mon propos à l'aide du logo du mouvement du Tea party, cette façon populiste à bon escient de contre-pouvoir à l'américaine, c'est aussi que cela manque terriblement dans une France mise en coupe réglée par des élites toujours plus insatiables.

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Philippe S. ROBERT
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WIR SIND DAS VOLK ! (09/11/89) : LIBERTE, LIBERTE CHERIE !

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Frédéric LEFEBVRE, secrétaire d'Etat à la Consommation, que j'ai récemment épinglé pour son idée farfelue de "panier de première nécessité" concurrent déloyal des Restos du Coeur, en rajoute aujourd'hui une louche.

 Il s'agirait de relancer la proposition, tout aussi farfelue que la précédente, d'un tarif social dans la téléphonie mobile et l'Internet : c'est devenu très à la mode dans un pays soumis aux affres du sous-développement !

Et en disant cela, je pèse mes mots ! Car une nation dont les élites ne songent plus qu'à gérer la pénurie est une nation en chute libre à moins d'un hypothétique sursaut issu des tripes du peuple qui, lui, refusera un
tel destin !

Comment attendre, en effet, d'une société aussi anesthésiée que l'est la société française qu'elle trouve encore les ressources morales et politiques de se prendre en main pour recouvrer, à la force du poignet, dignité et prospérité ?

"Amour sacré de la patrie/Conduis, soutiens nos bras vengeurs/Liberté, Liberté chérie/ Combats avec tes défenseurs !"... Oui, seul une invincible volonté de Liberté, Liberté chérie, doit désormais habiter nos coeurs et nos esprits.

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Philippe S. ROBERT
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WIR SIND DAS VOLK ! (09/11/89) : A FRANCOIS FILLON

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Monsieur le Premier ministre,

permettez-moi de vous adresser respectueusement ces lignes tirées du livre de Mathieu LAINE, "La France est foutue" (JC Lattès, mars 2007), qui me semblent plus que jamais procéder d'une brûlante actualité dans une France littéralement sur le fil du rasoir.

"Dans les années 1990, le Canada subissait un déficit moyen de 5,3% du PIB et a connu, après seulement trois ans de réforme, une situation excédentaire durable. La dette a baissé de 20 points du PIB et le niveau de vie a grimpé de 2,8%".

Voici donc le décor planté qui nous donne une idée précise de ce que l'on peut entreprendre et réussir, contre toute attente, en trois courtes années. Comment le gouvernement canadien s'y est-il pris pour mettre en oeuvre son plan de salubrité publique ? Voici.

Jean CHRETIEN, qui expliquait récemment le succès de sa politique, a rappelé que les électeurs canadiens avaient refusé, pendant des années, une telle réforme. Les gouvernements se succédaient et accomplissaient des réformettes inutiles".

Une situation, Monsieur le Premier ministre, que les Français connaissent bien eux-mêmes depuis plus de trois décennies et qui, malgré tous les brevets d'autosatisfaction que se décerne l'Etat UMPS depuis 2007, ne paraît plus devoir quitter le devant de la scène. Je poursuis :

"Puis ce fut son tour. Il a expliqué aux électeurs que le pays était le dos au mur. Le FMI était sur le point de venir gérer leurs propres affaires ! Et comme la pression fiscale était considérable, il était impossible d'augmenter les impôts. Il fallait baisser les dépenses. Il a ainsi réduit le budget de certains ministères de 30 à 40% et diminué de 20% le nombre de fonctionnaires, en les incitant à partir avec des
parachutes dorés. Pour faire accepter ces coupes difficiles, en plus d'un discours pédagogique optimisme, il a créé un comité du trésor (...) présidé par le ministre du Budget. "L'objectif était de réduire la dépense de tout le monde : il n'y avait pas d'enfant chéri". Surtout, en cas de conflit et d'arbitrage nécessaire, le PM suivait toujours l'avis du ministre du Budget (...) La réforme au Canada n'a pas été le produit d'une démarche idéologique, mais d'une prise de conscience et d'application de principes de bon sens, comme on peut le faire dans une famille".

Monsieur FILLON, depuis plus de trois ans et demi que vous êtes aux manettes, l'Etat n'a toujours pas été structurellement et profondément réformé, la fonction publique n'a pas été réduite de 20% (soit plus de 1 million de départs sur 5,2 millions), les 35 heures n'ont pas totalement disparu du champ de vision des Français, l'ISF fait toujours la nique aux
"riches", etc. etc. etc !!...

La France en quasi-faillite morale, politique, économique et sociale ne sait plus qui elle est ni où elle habite; il ne reste plus assez de temps pour redresser la barre, en particulier quand l'on s'ingénie, contre tout bon sens, à accabler les Français de nouveaux impôts plus iniques et inutiles les uns que les autres !

Monsieur le Premier ministre, l'élection de 2007 était porteuse d'une grande espérance : ça y était, la France allait redevenir la France, prépondérante dans l'Europe à Vingt-Sept et à nouveau admirée et écoutée par toute la planète. Hélas, pour 2012 la messe est dite et la France, que rien ni personne ne retient plus, est toute prête à tomber au fond du trou.

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Philippe S. ROBERT
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WIR SIND DAS VOLK ! (09/11/89) : C'EST LA GUERRE !

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Marine LE PEN vient d'être élue tout naturellement, je dirais même triomphalement, présidente du Front national.

Devant une salle totalement acquise à la cause ultrapopuliste qu'elle défend, elle détaille sa propre vision d'un Front national au pouvoir.

A gauche, que vont bien pouvoir peser une Martine AUBRY ou une Ségolène ROYAL confrontées à une pasionaria d'un tel calibre ?Pschitt...

A droite, la dernière chance de réformer sereinement et durablement la France a été complètement gâchée dès le 6 mai 2007 au Fouquet's.

Aujourd'hui, Marine LE PEN a déclaré la guerre à un système en voie accélérée de déchéance : la France se trouve plus que jamais en grand danger.

"L'état s'est ruiné dans ce siècle funeste,/Et vous vous disputez à qui prendra le reste !/Ce grand peuple espagnol aux membres énervés/Qui s'est couché dans l'ombre et sur qui vous vivez,/Expire dans cet antre où son sort se termine,/Triste comme un lion mangé par la vermine !".

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Philippe S. ROBERT
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WIR SIND DAS VOLK ! (09/11/89) : LES NOUVEAUX RESTOS DU COEUR

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Par la grâce du président de la République, nous n'avons plus aujourd'hui que trente (30) ministres au lieu de trente-neuf. On appelle cela un gouvernement (à peine) resserré mais déterminé à tout entreprendre pour gagner l'élection de 2012. En voici d'ailleurs la preuve par l'absurde :

"Je souhaite obtenir des distributeurs la mise en place d'un panier de première nécessité, avec une viande, un poisson, un fruit, un légume, un laitage, pour que les consommateurs les plus modestes puissent manger équilibré et à un coût raisonnable".

En l'occurrence, il s'agit de la dernière et géniale trouvaille du nouveau secrétaire d'Etat chargé de la Consommation, l'ex-fabuleux porte-parole de l'UMP Frédéric LEFEBVRE, qui a péniblement réussi à se faire une place au soleil et paie cash sa promotion ministérielle.

Le problème, car il y a un problème et de taille, c'est que je ne suis pas sûr que cette fois-ci encore les Français, pourtant drogués à mort depuis des lustres au communisme soft, accueillent sans mouffeter ce nouveau concept concurrent des Restos du Coeur !

C'est simple : ou bien notre fierté nous conduira à rejeter, pouah !, une énième tentative de corruption de la part du Léviathan, ou bien alors on aura complètement perdu toute notion de responsabilité individuelle quitte à se vautrer de plus belle dans la servitude.

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Philippe S. ROBERT
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WIR SIND DAS VOLK ! (09/11/89) : LA LIBERTE EN GRAND DANGER

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Ni Antoine de LEOCOUR, ni Vincent DELORY et moins encore leurs familles endeuillées ne méritent d'être harcelés, comme ils le sont actuellement, par les multiples conjectures portées en place publique par les médias.

Nous devons avant tout à Antoine, Vincent et leurs proches de ne pas donner à Aqmi (Al-Qaïda) des raisons supplémentaires de considérer la France comme une démocratie faible et impressionnable, d'autant plus aisée à défier.

Mais je n'ose pas croire que nous ne soyons plus capables, dans nos têtes largement anesthésiées, de concevoir que nous sommes aujourd'hui confrontés à un guerre sans merci dégageant une insoutenable odeur de mort. 

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Philippe S. ROBERT
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