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Il est tout à fait stupéfiant de voir et d’entendre une (pseudo-)ministre déléguée chargée de la Famille (de quelle famille ?) défendre bec et ongles un projet de loi assassin précisément destiné à détruire la famille !
Bien entendu, je veux parler du mariage homosexuel (ou gay) devenu, par la grâce des médias, le “mariage pour tous” (sic !) que les socialistes jamais à cours d’idées perverses veulent à tout prix instituer.
Cela ne se fera pas sans porter un coup de poignard mortel dans le dos de l’institution du vrai mariage qui est - et a toujours été -, l’union d’un homme et d’une femme socle de la pérennité de toute civilisation.
Le socialisme étant une chose contraire à la nature humaine et fondamentalement immorale*, le “mariage pour tous” imposé arbitrairement par force de loi relève clairement, selon moi, de l’abus d’autorité.
J’irais même plus loin en affirmant qu’une telle loi est par nature scélérate puisque, rendons-nous à l’évidence, elle suscite déjà des réticences majeures d’ordre moral propres à porter atteinte à la cohésion sociale.
En effet, de quel droit peut-on seulement envisager qu’un maire réfractaire puisse légalement se décharger sur autrui de ses attributions propres dès lors qu’il juge que sa conscience lui interdit d’officier ?
Cette façon détournée de s’en prendre à la société civile pour tenter d’en modifier profondément les structures par un usage retors de la loi est totalement inacceptable et, de plus, parfaitement antidémocratique.
La société civile subodorant en cette triste affaire une démarche politique d’ordre démagogique, n’a pas hésité à se lever en masse et n’hésitera pas à le refaire jusqu’à ce que le Prince revienne à de meilleurs sentiments.
Il est parfois des limites que le simple bon sens, comme ici d’expression populaire, invite à ne pas franchir si nous voulons conserver intact un héritage qu’il serait criminel de récuser au nom d’une imposture : non, tout se vaut pas !
* Philippe NEMO : “La France aveuglée par le socialisme” (François Bourin éditeur, novembre 2011).
Librement !
Philippe S. Robert
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