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Devant le tollé provoqué par la décision de Binyamin NETANYAHU de faire procéder à la construction, à Jérusalem, de 2.610 logements à Givat-Hamatos, 1.100 logements supplémentaires dans le quartier de Gilo et enfin 1.500 logements à Ramat-Shlomo, y compris le projet d’implantations dans le secteur E1, à qui donc, finalement, appartiennent les territoires disputés entre Israël et les Palestiniens depuis la guerre des Six Jours ?
D’aucuns pensent que si “peuple palestinien” il y a, ce dont bien sûr personne ne saurait douter sans insulter l’histoire multimillénaire de la Palestine (sic !), les implantations israéliennes en Judée-Samarie et à Jérusalem, capitale d’Israël depuis la nuit des temps, ne sont pas fondées en droit faisant alors qu’Israël doit immédiatement cesser, sous peine d’être mis au ban de l’humanité, de “coloniser” les terres dudit “peuple palestinien”.
Oui mais voilà. Le “peuple palestinien” existe-t-il vraiment ou bien n’est-il, en fin de compte, qu’une pure invention destinée à servir les intérêts plus ou moins légitimes, plutôt moins que plus d’ailleurs, d’une majorité écrasante de pays arabes au Proche-Orient et partout ailleurs où l’existence de l’Etat juif d’Israël fait figure de scandale permanent ? David HOROWITZ et Guy MILLIERE* ont récemment fait la
démonstration de cette réalité.
Cependant, je ne me fais hélas aucune illusion sur l’impact réel que peut avoir le minutieux travail, d’ailleurs soigneusement occulté par la bien-pensance, de David HOROWITZ et Guy MILLIERE sur tous les idiots utiles qui se laissent encore prendre, fût-ce même de bonne foi (par ignorance) pour beaucoup, aux multiples falsifications historiques et
humaines que produit notre monde à l’instar, par exemple, des “Protocoles des Sages de Sion”.
C’est pourquoi il m’est apparu de bonne guerre de demander leur avis aux principaux intéressés, c’est-à-dire à ce soi-disant “peuple palestinien” faussement constitué pour faire avancer une cause criminelle servie par le terrorisme, s’ils croyaient vraiment à tous les bobards les concernant dont la planète se faisait, sur leur dos et pour la plus grande fortune de leurs dirigeants archi-corrompus, la caisse de résonance.
Voici donc ce qui se dit chez les Palestiniens, certes sur le mode roboratif de la plaisanterie, mais néanmoins avec une pointe de lucidité grinçante qui, selon moi, a le mérite de poser sans fioritures inutiles la question palestinienne manifestement en voie d’irrésolution perpétuelle :
“Arafat meurt en martyr et arrive au paradis. Là, il retrouve une foule d’autres martyrs, impatients de réclamer leurs vierges et leur vin, qui sont assemblés devant la porte du paradis. Les anges les ont empêchés d’entrer. Lorsque l’assemblée exaspérée voit Arafat, elle laisse échapper des soupirs d’aise. “Notre président est ici et il va intervenir”, se consolent-ils. Arafat est troublé. “Pourquoi n’êtes-vous pas à l’intérieur ?” demande-t-il. - “Nos noms ne figurent pas sur les listes, lui disent ses garçons. Ils n’ont rien qui corresponde à des Palestiniens”. Arafat se faufile donc jusqu’au guichet et se présente à l’ange préposé comme le chef du peuple palestinien.
“Qui ?” demande l’ange qui administre l’entrée du paradis. - “Le peuple palestinien”, grommelle Arafat. L’ange parcourt toutes les listes des entrants possibles et hausse les épaules pour signifier ses regrets. Arafat demande à voir Dieu. L’ange va voir Dieu pour lui dire qu’il y a un type à la porte qui crie que lui et son peuple sont des martyrs, et réclament leur place méritée au paradis. ”Mais, souligne l’ange, ils ne figurent pas sur la liste”.
- Tu es sûr ? demande Dieu.
- Je ne sais pas combien de fois j’ai vérifié, répond le béatifique bureaucrate. Dieu réfléchit un moment, puis prend une décision. “Pourquoi tu ne demandes pas à l’Ange Gabriel de leur construire un camp, en attendant qu’on trouve une solution juste pour eux ?”
Rires. Au ciel comme sur la terre, écrit Irshad MANJI, les Palestiniens sont de perpétuels réfugiés. Cette plaisanterie correspond à leur sentiment angoissant que personne ne veut d’eux, pas même la “nation” arabe tant vantée...
Surtout pas la “nation” arabe, dirais-je même, à laquelle ce “peuple” inventé de toutes pièces sert de bouc émissaire pour justifier, par procuration, la volonté inlassable de l’islam du désert de liquider l’Etat juif d’Israël accusé quasiment unanimement d’occuper une terre qui n’est pas sienne et, pis encore, que sa présence honnie souille irrémédiablement.
Quant au reste, laissons à chacun d’entre nous la liberté de s’instruire en toute honnêteté, morale et intellectuelle, de cette affaire complexe pour en juger si possible avec un maximum d’indépendance d’esprit : il est en effet des préjugés qui peuvent conduire aux pires incompréhensions et, comme ici, à un irrémissible affrontement armé.
- PS : sur la toile, je recommande le site http://www.dreuz.info/
extrêmement actif et dont les analyses sur tous sujets en général et sur le Proche-orient en particulier sont de premier ordre.
*David Horowitz & Guy Millière : “Comment le peuple palestinien fut inventé” (Editions David Reinhar, novembre 2011).
** Irshad MANJI : “Musulmane mais libre” (Le Livre de Poche, janvier 2007) p.25 & 26.
Librement !
Philippe S. Robert
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