Librement ! : WIR SIND DAS VOLK ! (09/11/89) : JEANNETTE COURAGE

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Devant le déferlement de commémorations à répétition en l’honneur des victimes ciblées par le jihadiste Mohamed MERAH, l’ancien ministre Jeannette BOUGRAB lance un cri d’alarme qu’à mon humble avis il serait irresponsable d’ignorer tant nous multiplions les signes de faiblesse en direction de nos bourreaux : “Attention à ne pas trop en faire autour de Merah !”.*

Voici d’ailleurs rapidement listés les arguments que Mme BOUGRAB oppose à la dictature de la bien-pensance dès lors qu’il s’agit, pour cette forme de pensée frelatée aux nauséabonds relents totalitaires, de pratiquer à grande échelle un lavage de cerveau permanent s’attaquant lâchement et en priorité, tant la tâche est alors plus aisée, aux Français les moins bien armés.

Jeannette BOUGRAB : “Il ne faut jamais oublier que Mohamed Merah a, malheureusement, des “supporters” en France. Par ailleurs, ces commémorations à répétition (...) m’inspirent un malaise certain. Bien sûr, je trouve légitime et même nécessaire que le ministre de la Défense ait salué (...) le courage de ces soldats (...) que Merah a abattus comme des chiens car ils étaient Français et arabes... Bien sûr, François Hollande est dans son rôle aujourd’hui à Toulouse en honorant les familles des victimes juives, arabes et avant tout françaises”.

“Mais attention”, poursuit Jeannette Bougrab, “ces gestes n’effacent pas les fautes graves d’une société qui pratique la politique de l’autruche depuis des décennies”. Un constat d’une grande lucidité que ne récuserait pas Malika SOREL, membre du Haut Conseil à l’intégration, spécialement attentive aux problèmes posés à la France par une immigration massive.

Jeannette BOUGRAB : “On s’offusque lorsque le ministre de l’Intérieur explique qu’il y a des dizaines de Merah en France (...) On fustige la DCRI comme si elle avait fabriqué le terroriste, comme si la police était seule responsable. On règle des comptes politiques (...) Mais c’est notre société qui a fabriqué Merah, il ne faut pas l’oublier (...) J’entends que de-ci de-là on continue de trouver des explications sociales aux actes de Mohamed Merah. Il vivait dans un univers fruste, de violence, les pauvres et les Arabes auraient des excuses à l’inhumanité...”.

Eh oui. Car l’emprise mortifère exercée par de pseudo-intellectuels, tous d’obédience crypto-marxiste, tous autoproclamés sociologues des damnés de la terre dans l’un des pays démocratiques (ou encore supposé tel) les plus riches sur la planète Terre, s’apparente à la pire calamité qui se soit jamais abattue sur la France en dehors de la guerre.

En foi de quoi, tout est excusable et excusé quasiment à tous les niveaux de l’Etat jusqu’à faire trembler sur leurs bases les institutions les plus solides et anciennes de la France, sans d’ailleurs omettre de signaler les redoutables conséquences qu’une telle situation implique pour les Français confrontés à une grave crise de confiance morale et politique.

S’agissant de l’immigration d’orientation plus spécialement islamique, dont elle est elle-même issue, Mme BOUGRAB s’honore lorsqu’elle écrit : “J’attends avec impatience de voir des musulmans français descendre dans les rues pour manifester contre les crimes d’honneur, les viols dans les Emirats arabes, l’attaque contre la petite Malala au Pakistan”.

En conclusion, je voudrais citer le message d’espérance que Jeannette BOUGRAB a tenu à insérer, l’air de rien, dans sa tribune : “Mon père de 80 ans est analphabète, cela ne m’a pas empêchée de m’intégrer dans cette société. La France doit définitivement se débarrasser
de son complexe postcolonial si elle veut en finir avec les Merah”. Hélas, chère Jeannette, n’est-il pas trop tard ?

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