Par pure charité chrétienne, après la torgnole d’anthologie subie par le PS aux dernières élections départementales, je vais me permettre de donner un conseil d’ami (donc social-libéral en diable) à Manuel Valls à la recherche désespérée d’un retour à meilleure fortune.
Dans un article publié sur le site de l’Institut de Recherches Economiques et Fiscales (IREF), Nicolas Lecaussin montre combien l’excès de prélèvements obligatoires peut influer sur la vitalité de la croissance économique des pays souffrant d’une inflation de charges (texte intégral ICI).
Ainsi, entre 2010 et 2014, lorsque la France se distingue par des prélèvements obligatoires de l’ordre de 45% du PIB (après le Danemark avec 48,6%), elle n’affiche que 1% de croissance moyenne quand l’Allemagne (36,7% de prélèvements obligatoires) réalise 2% de croissance !
Dès 2012, des chercheurs britanniques avaient déjà démontré, rapporte Nicolas Lecaussin, que les pays dotés d’un poids de prélèvements obligatoires à moins de 40% du PIB ont une croissance moyenne supérieure à ceux dont les prélèvements dépassent 40% du PIB.
Cette étude vient donc à point nommé au secours d’un Premier ministre réduit, pour les deux ans et quelque qu’il lui reste à tirer sous un Président incertain, à rechercher fébrilement une voie de sortie honorable pour s’éviter l’opprobre des poubelles de l’histoire de France.
Voici donc mon conseil au Prince que m'a inspiré Nicolas Lecaussin dans son article “Moins de prélèvements obligatoires c’est plus de croissance économique” et que je lui conseille de suivre en tout point... S’il n’est pas déjà trop tard pour en tirer quelque bénéfice politique :
“Pour stimuler la croissance et faire baisser le chômage, les solutions sont connues. Il ne faut pas davantage de dépenses publiques, ou de pression fiscale, mais, au contraire, il faut libérer l’économie et libérer les acteurs économiques. La France a un taux de prélèvements obligatoires largement au-dessus de la moyenne de l’OCDE (34,1%), et si elle veut renouer avec la reprise économique, la direction à prendre est déjà connue. Mais, pour l’instant, les dirigeants politiques, eux, ne semblent pas l’avoir compris”.
En effet, on ne dira jamais assez que la croissance ne se décrète pas, qu’”aides-toi, le ciel t’aidera” représente le meilleur moyen de faire venir la pluie bienfaisante, en l’occurrence la croissance bénéfique qui contribue si efficacement à enrichir le peuple et tout ce qui l’entoure !
Librement !
Philippe S. Robert
02400 FRANCE
Commentaires