Ce qui me cause le plus grand tracas dans cette affaire de changement climatique anthropique, ou si l'on préfère de réchauffement supposé de la Terre dû à l'homme, réside dans le fait que les données auxquelles se réfèrent nos dirigeants sont sujettes à caution dès lors que le soi-disant consensus scientifique, claironné sur tous les tons par les réchauffistes, est un mythe !
Car pour qu'il y ait consensus, il faudrait au minimum que l'ensemble des scientifiques soient d'accord sur la réalité des conclusions chiffrées (je ne parle pas d'observations) produites par tel ou tel organisme dédié. Or ce n'est pas le cas et toute voix discordante sur la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique supposé se trouve balayée d'un revers de main.
Tous les grands de ce monde, à quelques rares et bienvenues exceptions près, se sont donc précipités dans la brèche sans se poser de questions y compris la plus haute autorité morale catholique, François, en l'occurrence conseillé par un certain Hans Joachim Schellnhuber ancien du Club de Rome et présentement à la tête de l'Institut de Potsdam depuis 1992...
Rappelons qu'en 1993 encore, dans un livre intitulé “La première révolution globale - Un rapport par le Conseil du Club de Rome" coécrit par Alexander King, cofondateur du Club de Rome, et Bertrand Schneider, les auteurs dévoilent avec un rare cynisme leurs véritables intentions en matière de dérèglement climatique planétaire soi-disant dû à l'homme en écrivant froidement :
Dans la recherche d'un nouvel ennemi pour nous unir (toute l'humanité) nous en sommes arrivés à l'idée que la pollution, la menace du réchauffement climatique, la pénurie d'eau, la famine et ainsi de suite ferait l'affaire. Dans leur totalité et dans leurs interactions, ces phénomènes constituent une menace commune qui, constituant l'ennemi, nous fait tomber dans le piège contre lequel nous avons déjà mis en garde, à savoir confondre les symptômes avec les causes. Tous ces dangers sont causés par l'intervention humaine et ce n'est que par des changements d'attitude et de comportement qu'ils peuvent être surmontés. Le véritable ennemi est alors l'humanité elle-même”.
Pourquoi tant de haine ? Rappelons que le mur de Berlin, édifié pour priver les gens de leurs libertés les plus fondamentales, a été abattu le 9 novembre 1989 préludant à la chute du communisme soviétique en 1991 et ne laissant plus alors, aux tenants de cette idéologie obscène dont nul n'ignore à quel point elle déstabilisa le monde entier, que leurs yeux pour pleurer à moins que... Eurêka !
Tombant de Charybde en Scylla en recouvrant d’un vert salvateur le rouge barbare marxiste-léniniste jeté à terre du jour au lendemain, mais sans pour autant en dénier l’éternelle imposture des termes, la nouvelle idéologie totalitaire sortie du même moule que la précédente retrouve les couleurs les plus vives en tirant partie de l’aval moral de la plus haute instance planétaire qu’est l’ONU.
“Le GIEC* est très majoritairement composé de diplomates sans la moindre compétence scientifique. Parmi ses trois sujets de compétence – synthèse des travaux scientifiques en matière climatique, évaluation des conséquences des changements climatiques, recommandations sur les mesures à prendre pour en atténuer les effets négatifs – deux sont à dominante (le deuxième) ou de nature exclusivement (le troisième) politique. Sur les trois mille pages que comporte le dernier rapport du GIEC, le premier tiers fait la synthèse de la science climatologique, comme une introduction aux deux mille pages d’évaluations et de recommandations normatives qui suivent. Quel que soit le point de vue auquel on se place, force est donc de constater – c’est un fait, pas une opinion – que le GIEC est objectivement d’abord et avant tout un organe politique, accessoirement à vocation de synthèse scientifique. Encore cette compétence scientifique résiduelle ne l’est-elle pas au sens propre, puisque le GIEC se limite à proposer une synthèse de publications existantes.”**
Ne possédant pas les connaissances scientifiques nécessaires pour me prononcer sur l’existence ou non d’un changement climatique dont l’homme serait le principal responsable mais, d’un autre côté, considérant cette thèse attentatoire au progrès et à la survie même de l’humanité, ma conviction d’en combattre le dogme totalitaire au nom de la Liberté s’en trouve renforcée !
Henri Lepage** : “Principalement, l’essai de Godefridi nous ramène à ce théorème fondamental de la philosophie des sciences selon lequel si l’objet de la Science est de nous dire “ce qui est”, elle ne peut en tout état de cause pas nous dire “ce qui doit être”, car dans toute action, dans toute décision, dans tout choix économique, politique et social intervient nécessairement un élément irréductible de subjectivité individuelle qui fait qu’on ne pourra jamais déduire des “normes” faussement qualifiées de scientifiques, de ce qui n’est qu’une simple explication scientifique de faits”.
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* GIEC : Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat en anglais IPCC : Intergouvernemental Panel on Climate, qui est un organisme onusien ouvert à tous les pays membres de l’ONU.
** Drieu Godefridi : “Le GIEC est mort vive la science – préface de M. Henri Lepage” (Texquis mai 2010).
Librement !
Philippe S. Robert
FRANCE
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