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Je ne sais pas si l’histoire des salariés de GM&S qui restent l’arme au pied après avoir piégé leur usine peut vraiment, moralement et socialement parlant, se comparer avec la passivité partout observée des populations ciblées et meurtries dans leur chair par l’islam conquérant.
Certes, je suis conscient que comparaison n’est pas toujours raison mais il ne me semble pas non plus déraisonnable de penser que tout ce monde, auquel d’ailleurs j’appartiens moi-même, réagit de la même façon à l’adversité multiforme qui vient à le frapper en se repliant sur lui-même.
Cette posture de déni qui affecte de plus en plus nos sociétés spirituellement appauvries et moralement désarmées, initiée, poursuivie et aggravée au fil du temps par une action politique contraire à l’intérêt supérieur des peuples, fragilise donc fortement les nations libérales qui s’y adonnent.

Somme toute, que ce soit dans les affres de la mutation induite par la nouvelle révolution de l’information ou, pire encore, face à l’intégrisme musulman convulsif et conquérant, il s’agit donc bien d’un renoncement à ses valeurs les plus sacrées d’une civilisation majeure attaquée de tous côtés.
D’une part, “Il existe une hiérarchie des responsabilités qu’il convient de ne pas perdre de vue. Certes, de nombreux médias et intellectuels ont, de leur côté, largement participé à anesthésier le peuple, voire à l’intoxiquer, mais il n’en demeure pas moins que c’est le politique qui depuis près de quarante ans, par son action ou son inaction, a donné l’orientation (...) La propagande des dernières décennies a été si intense que les citoyens des démocraties occidentales sont convaincus, pour beaucoup, d’être encore libres du choix de leur projet de société et de leur destin, alors qu’ils sont réduits au statut de spectateurs d’une immense farce démocratique...”*
D’autre part, en Islam “Le spirituel est indissociable du temporel (...) L’islam a toujours été politique (...) La seule forme d’organisation politique que connurent les musulmans à travers leur histoire depuis les origines de l’islam fut l’Etat islamique. Que l’on soit choqué ou non, le fait que les musulmans puissent déclarer que le Coran passe avant les lois de la République est parfaitement juste en Islam. On peut en être offusqué, mais on ne peut pas retirer à ces propos leur cohérence avec quatorze siècles d’histoire islamique”.** A bon entendeur...
Tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir, dit le dicton ! Cependant, je ne peux m’empêcher de ressentir une profonde inquiétude devant l’état d’avancement du cancer qui nous ronge et dont les métastases, dotées d’un pouvoir létal, ne cessent de se répandre dans les moindres recoins de notre monde désemparé !
Il ne s’agit pas non plus de capituler sans conditions en rase campagne. En effet, une lueur est apparue sur la colline avec l’élection envers et contre tous du 45ème président des Etats-Unis, marquant un coup d’arrêt à une funeste tentative occulte de prise en otage, à l’échelle planétaire, de l’humanité entière.
“Pourvou qu’ça doure !” comme disait avec son bel accent corse Letizia Bonaparte à propos de son fils Napoléon 1er volant de victoire en victoire ! Oui, pourvu que ça dure le temps de remettre à l’heure toutes les pendules du monde civilisé, mais n’est-il pas déjà trop tard ?
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* Malika Sorel-Sutter : “Décomposition française - Comment en est-on arrivé là” (Fayard, novembre 2015).
** Mohammed Ibn-Guadi, “L’Islam a toujours été politique”, Le Figaro, 17 juin 2003, cité par malika Sutter-Sorel dans son ouvrage “Décomposition française”.
Librement !
Philippe S. Robert
FRANCE