Je suis littéralement révolté de lire un court article offensivement intitulé “Israël : record de projets de colonisation depuis 1992”, paru sur le site du Figaro.fr (avec AFP) le 11 juin courant (texte intégral : ICI), dont j’extrais les méchantes lignes suivantes intentionnellement écrites à charge contre Israël :
“Depuis le début de l’année, des projets concernant la construction de 8.345 logements en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par l’armée israélienne depuis un demi-siècle, ont avancé et franchi différentes étapes procédurales a précisé M. Lieberman au début du Conseil des ministres. Sur ces 8.345 logements, 3.066 sont maintenant prêts à être mis en chantier immédiatement a-t-il ajouté”.
Les soi-disant propos du ministre de la Défense d’Israël rapportés ci- dessus ne sauraient lui être imputés dans les termes ici employés, comme l’article tente insidieusement de le faire accroire aux lecteurs de bonne foi, sans constituer un acte de pure et simple de trahison de la part d’Avigdor Lieberman.
Les termes systématiquement utilisés de “colonisation” de préférence à implantations, “Cisjordanie” au lieu de Judée-Samarie, “territoire palestinien occupé par l’armée israélienne” plutôt que territoires disputés depuis la Guerre des Six Jours, sont intentionnellement détournés de leur signification.
Pour justifier cet énième acte de propagandastaffel destiné à diffamer Israël dans l’opinion, l’article cite nommément Lieberman : “Les chiffres pour la première moitié de 2017 sont les plus élevés depuis 1992...”, tout en ajoutant le perfide commentaire suivant : “... s’est félicité ce partisan de la colonisation des Territoires palestiniens”.
Et pour faire bonne mesure : “La colonisation (...) Non seulement elle rogne le territoire sur lequel les Palestiniens aspirent à former un Etat indépendant (...) mais en fragmentant la continuité des territoires, elle menace de rendre impossible (...) la réalisation de la solution dite à deux Etats, référence diplomatique de la communauté internationale, disent ses détracteurs”.
A propos de la solution à deux Etats “dans les frontières de 1967 et Jérusalem-Est comme capitale”, il faut savoir que lesdites frontières de 1967 n’ont aucune existence réelle dès lors qu’elles se référent aux accords d’armistice de 1949 entre Israël et l’Egypte, la Transjordanie et la Syrie, accords rendus évidemment caducs par la Guerre des Six Jours.
Librement !
Philippe S. Robert
FRANCE
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