Je viens de recevoir (enfin !) le dernier ouvrage de Pascal Salin : Français, n'ayez pas peur du libéralisme, chez Odile Jacob, qui me donne l'occasion, le livre à peine ouvert (P.11), d'expliciter un choix personnel, qui n'engage par conséquent que moi-même, ayant directement à voir avec l'élection présidentielle de dimanche prochain parce que, comme on dit, trop c'est trop !
"En 1989, un mur symbolique est tombé, le mur de Berlin. Une grande espérance est née, celle d'un monde où les hommes seraient délivrés de l'esclavage. Mais, en France particulièrement, un autre mur est resté debout, inébranlable : celui de l'étatisme, qui conduit à la perte du sens de la responsabilité individuelle".
Or l'étatisme est plus que jamais présent au coeur même de la nation française comme chacun des candidats, dans l'espoir (manifestement fou pour la plupart d'entre eux) de se faire élire, ne cesse d'en abreuver les Français à longueur d'apparitions publiques ! Et ce, sous le beau prétexte de démocratie !!
"L'Etat, maître de la pensée unique, a su subtilement imposer l'idée que la défaite du communisme était non pas le triomphe de la liberté individuelle, mais le triomphe de la démocratie (...) C'est oublier que la démocratie peut devenir tyrannique : l'absolutisme démocratique conduit en effet à admettre que les titulaires du pouvoir ne rencontrent aucune limite dès lors qu'ils sont élus au suffrage universel".
Elémentaire, mon cher Watson ! Car à mon sens nous y sommes en plein et donc, à l'occasion de cette élection cruciale pour la France, si quelqu'un était capable de me démontrer, preuve à l'appui, que nous nous acheminons vers un retour à la raison, de préférence libéral, alors accepterais-je peut-être de reconsidérer ma position de voter blanc aux deux tours.
Mais, l'expérience la plus amère faisant foi, je n'en crois pas un mot... et je n'en suis qu'à la page 12 sur 282 : fatalitas !!
Librement !